CHARLES V, LE REFORMATEUR
Les qualités premières d’un chef, avant Charles V, étaient la force corporelle et l’aptitude à la guerre. Un chef était un guerrier et un batailleur à cheval, heaume sur la tête et l’épée au poing. Mais avec Charles V, nous sommes dans le personnage idyllique inverse. Faible et maladif, il administre et gouverne. Il dirige la guerre, il négocie et il intrigue. Il substitue la corruption, la ruse et surtout la patience à la fougue, à la force et…