Blanche de Bourbon, la reine à la couronne d’épines

Blanche de Bourbon, la reine à la couronne d’épines

Chers lecteurs/trices

Je peux faire éditer mon nouveau roman historique  » Blanche de Bourbon, la reine à la couronne d’épines ». Cependant mon éditeur me demande d’obtenir les précommandes pour une valeur de 990,00€. Je ne peux que compter sur vous.

Je souhaiterais savoir si vous seriez intéressés pour l’acheter. Le prix de vente avoisinerait entre 20 et 25 €. Il suffira de remplir le bon de précommande au moment où l’éditeur fera la première promotion de mon roman.

Il est évident que vous allez me demander de renseignements sur ce nouveau roman.

Le pitch:

le 3 juin 1353, en Espagne, le mariage de raison est célébré entre une jeune et vertueuse française, Blanche de Bourbon et un jeune roi de Castille, Pierre Ier, dit le cruel. Seulement, ce roi a déjà une maîtresse aimée et préférée. Blanche connaîtra les pires complots pendant ces huit années d’emprisonnement. Ils entameront sa volonté de vivre et son devoir de reine à la couronne d’épines.

Le synopsis

1353. Le mariage de raison est célébré entre une jeune fille insouciante et vertueuse, âgée de quinze ans, de sang royal capétien, Blanche de Bourbon et Pierre Ier, roi de Castille, âgé de dix-huit ans, un souverain sanguinaire et despote, surnommé Don Pèdre le cruel. La vue du sang l’exalte. Seulement, il a une maîtresse qu’il adore, Maria de Padilla. Elle se voit reine de Castille. Elle décide d’employer toutes les intrigues possibles, avec sa famille, pour éloigner Blanche de Pierre qui, d’ailleurs, ne veut plus de cette Française, à ses côtés. Juanita, la dame de compagnie de Maria, dépose une photo d’un admirateur dans son livre de prières. Pierre, averti par sa maîtresse, ordonne l’exil de Blanche pour présomption d’adultère. C’est le commencement de son enfer de reine à la couronne d’épines. Pendant huit années, elle vivra les tourments, les souffrances et les douleurs dans les prisons choisies par don Pèdre. Ses conditions de vie se dégraderont à chaque transfert. Deux tentatives pour la faire libérer échouent, car elle s’interroge : « que penseront le peuple, la noblesse castillane et ses amis en France si je fuis ?» Qu’ils soient gens du peuple, soldats du roi, bourgeois ou nobles, Blanche est admirée pour sa charité et sa grandeur d’âme. Finalement, à l’aube de ses vingt-deux ans, don Pèdre ordonne son assassinat par empoisonnement. Maria mourra quelques semaines après Blanche et Pierre, d’un combat fratricide avec l’aîné de ses demi-frères, Henri.

Le chapitre 1/49

1.

1351

Une innocente jeune fille de 14 ans, Blanche de Bourbon (1339-1361)

Isabelle de Valois, habillée d’une cotte-hardie à longues manches, recouverte des lis du royaume de France, est assise sur un siège élevé dans la magnifique salle de réception, aux murs fleurdelisés du palais de Moulins, la demeure familiale des Bourbons. Tout en tenant son ouvrage, elle surveille ses filles, dont Blanche. Cette dernière a toute la gaîté et l’insouciance de son âge, elle vient d’avoir quatorze ans. Ses cheveux dorés tombent sur ses épaules et son regard noisette illumine sa beauté. Elle est l’image de l’innocence et de la pureté de l’âme. Le coeur de sa mère voit loin, car, bientôt, Blanche partira. Elle est de sang royal capétien et, donc, elle est vouée à régner sur un royaume. Elle ne souhaite pour sa fille qu’un avenir heureux entouré d’enfants soutenu par un époux aimant. Mais, le destin chaotique de Blanche ne comblera pas la délicate pensée d’une mère pour sa fille.

Un soir, l’abbé Jean, le prêtre de la maison, entre dans la salle. La duchesse le reçoit et lui expose ses craintes.

Soyez le bien venu, Abbé Jean. Je suis inquiète pour l’avenir de ma fille.

Madame, pour le repos de votre âme, implorons la protection du Tout-Puissant. Prions ensemble.

Oh ! Oui, mon père, prions ensemble, s’exclame Blanche, empreinte de charité chrétienne. Prions Dieu d’épargner le pauvre et le voyageur.

Mon enfant, répond la mère, vexée. Savez-vous que nous ouvrons toujours notre porte aux voyageurs ?

Blanche s’excuse, s’agenouille devant le crucifix et prie. Le chevalier, chargé de recevoir les voyageurs, se présente à la duchesse pour lui demander ses directives, car un pèlerin attend à la porte du château.

Madame, un pèlerin demande l’asile pour la nuit. Que dois-je lui dire ?

Chevalier, ce pèlerin doit être bien traité. Prévenez-le qu’il viendra ce soir à ma table, nous parlerons de ses voyages.

À l’heure du souper, la duchesse se dirige vers la salle des banquets. Avant de passer à table, chacun se lave les mains. Elle s’assoit à la place de son époux qui a été appelé auprès du roi de France. Blanche prend place à côté de sa mère, en face de l’abbé, le pèlerin à sa gauche, car ce siège est toujours disponible pour un voyageur de passage. Ses sœurs, trop jeunes, pour manger à la table des parents, embrassent leur mère et leur sœur, puis se retirent avec leurs gouvernantes. On prie avant l’arrivée des plats, puis le service commence. Le gentilhomme, de surcroît bien élevé, remercie Isabelle de l’avoir accepté à sa table. Tout en mangeant, il contemple Blanche avec une préoccupation qui n’échappe pas à la mère protectrice. La jeune fille le surprend à la regarder et rougit en croisant son regard.

Après le repas, les convives rejoignent la maîtresse de maison dans la salle de réception près de la cheminée où crépitent des bûches tel un feu d’artifice. La duchesse, assise dans sa chaire, entame une conversation, qui l’intrigue, avec le voyageur. En effet, lors de son périple, il a traversé beaucoup de pays, dont la Castille. Il vante son climat, la beauté de ses paysages et l’accueil chaleureux de ses habitants. Cependant, le pèlerin déplore leur misère et leur peur qui les accablent. Isabelle veut en savoir plus sur ce pays.

Pèlerin, racontez-nous tout sur la Castille.

Eh bien, si vous le souhaitez, madame, je vais tout vous dire. Les gens ont peur, ils n’osent plus parler. Aujourd’hui, un homme sanguinaire et criminel dirige le pays avec un despotisme exacerbé. Ils le surnomment don Pèdre : C’est le roi, Pierre Ier de Castille. Il assassine tous ceux qui s’opposent à lui. Il aime voir couler le sang et pourtant, il n’a que seize ans. Il vient de rencontrer une maîtresse qu’il adore. Elle se nomme Maria de Padilla.

Gêné de continuer à parler de ce roi mécréant et des égarements de sa maîtresse, devant Blanche, il arrête, là, la discussion.

La duchesse comprend où il veut en venir. Elle demande à Blanche de sortir.

Blanche, avant d’aller te coucher, va avec tes sœurs profiter des derniers rayons de soleil dehors. Mes demoiselles, en regardant les gouvernantes, accompagnez les enfants.

Puis, elle demande au pèlerin de continuer à lui parler de ce monstre de don Pèdre le cruel.

Nobles dames, mes seigneurs. En l’an de grâce 1350, la Castille a vu la mort d’un bon roi Alphonse XI, père de Pierre Ier. Ce fils a hérité de la couronne à dix-sept ans. À peine monté sur le trône, tout a changé, il a commencé un règne d’oppression et de sang. L’infamie et la trahison sont les complices de toutes ses actions. Pour lui, le crime est légitime, il ordonne des assassinats immodérés. Il cache un coeur le plus sanguinaire et le plus corrompu du pays. Il s’entoure de la famille de sa maîtresse, de juifs et de mahométans au lieu de la noblesse chrétienne. Il a écarté tous les ministres et les proches de son père. Malheur à eux ! un jour, ils paieront de leurs crimes. Même, la reine Marie, aimée et respectée du peuple, a les mains couvertes de sang de la maîtresse de son mari, Léonor de Guzman. C’est elle qui a ordonné à son fils de la tuer. Par opposition, son demi-frère, qui a hérité toutes les qualités de son père, est aimé des Castillans.

Le pèlerin se tait un instant, puis reprenant son souffle, il jette, à ce moment-là, l’angoisse dans l’assemblée.

Lorsque j’ai quitté la Castille, le bruit courait que la reine mère cherchait à marier son fils. Ah ! plaignons l’infortunée princesse destinée à un tel monstre.

Oh ! oui, plaignons cette jeune fille et, surtout, sa mère qui sera obligée de donner son enfant à ce roi barbare. Réponds la duchesse inquiète pour le bonheur de sa fille si jeune et tellement joviale.

La nuit arrive. Blanche rentre dans la salle et embrasse sa mère. Isabelle l’entoure de ses bras chauds du feu de l’âtre et lui dépose un doux baiser sur le front. Elle ferme ses yeux et médite sur le sort prochain qui lui sera dévolu: « Ô mon Dieu ! ne permettez pas un tel sacrifice. Protégez mon enfant. »

Madame, reprend l’abbé Jean, n’oubliez pas que le Seigneur ne peut rien changer dans la destinée des gens, quel que soit l’endroit d’où ils viennent.

Elle relève la tête, Blanche toujours dans ses bras. La dame de Bourbon s’essuie les yeux encore larmoyants pour cacher sa tristesse, bénit sa fille et renvoie sa cour. Chacun part se coucher. Pour Isabelle, la nuit va être longue et le sommeil ne sera pas réparateur.

Voici, donc, ma proposition de roman. Si vous êtes intéressé, pourriez-vous me le confirmer soit par mon blog ou par Facebook ? Mon premier roman a été édité par le même éditeur  » Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369″

Par avance , merci.

Jean Michel CONFAITS

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