MON ROMAN HISTORIQUE 4: BERTRAND DU GUESCLIN EN ESPAGNE 1365-1369
Bertrand du Guesclin à la cité des Papes
Chers Amis, chers Lecteurs,
Du rêve à la réalité, j’ai le plaisir de vous annoncer que je vais bientôt être édité par les pour un livre qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369. Une campagne de prévente et de promotion est lancée et vous la trouverez en cliquant sur ce lien ci-dessous: https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.
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» Bertrand du Guesclin est parti de Chalon-sur-Saône avec plus de trente mille mercenaires. Il s’arrête à la cité des Papes pour récupérer le deuxième paiement pour sa croisade comme entendu avec le roi de France, soit deux cent mille florins d’or. Mais, cela ne va pas se passera comme prévu.
« Le pape, Urbain V, est averti qu’une grosse armée pénètre dans le comté. Elle est commandée par Bertrand du Guesclin. Il s’alarme, car il craint le pillage des ressources de ses campagnes. Il envoie un cardinal légat leur intimant de quitter les lieux.
— Votre Excellence ! Nous apportez-vous de l’argent ? Sinon, vous pouvez repartir voir le pape, déclare un des chefs mercenaires.
Offusqué, le cardinal commence à réfléchir sur sa présence au milieu de ces gibiers de potence. Mais, Bertrand du Guesclin arrive au-devant de lui pour le sortir des mains de ces écorcheurs.
— Messire ! Sa Sainteté, le pape, vous demande de passer et de quitter les lieux, aujourd’hui même.
Bertrand du Guesclin laisse parler le vieux maréchal dont il connaît la verve, la modestie et le langage de la cour. Le maréchal explique au prélat.
— Mon seigneur, toute l’armée que vous voyez là, devant vous, sort de France pour une guerre sainte contre les Infidèles qui ont occasionné tous les maux à la chrétienté. Avant de partir pour la croisade, ils souhaitent obtenir du Saint-Père une absolution générale. Mais, pour continuer notre route, il nous faut les deux cent mille florins d’or.
— Pour l’absolution, d’accord, explique, embarrassé, le prélat. Mais, pour l’argent, je doute que Sa Sainteté vous accorde le moindre florin d’or. Ce que vous lui demandez est une somme excessive.
À cela, Bertrand du Guesclin, manquant de patience, intervient brusquement.
— Votre Excellence ! Il conviendrait mieux de satisfaire aux demandes du maréchal Arnoult d’Audrehem. Il nous faut cet argent. Pour l’absolution, ils attendront jusqu’à Pâques, mais pour l’argent, il nous le faut maintenant sinon ils ne partiront pas d’ici. Sachez, Monseigneur, que je ne pourrais pas contenir trente mille hommes dans le calme.
— Messires, je vais en référer au pape.
— Un conseil, dit Bertrand du Guesclin, monseigneur, ne tardez pas, sinon nous camperons à Villeneuve-lès-Avignon aux portes de votre palais !
Le prélat rapporte les ordres des mercenaires au pape. Enflammé de colère, il rétorque.
— Comment ? D’habitude, on nous donne de l’argent en nous demandant notre indulgence et notre absolution. Eux, ils nous imposent leur absolution et, en plus, ils réclament notre argent. Ils osent faire la loi au successeur de Saint-Pierre. Puisqu’il en est ainsi, ils n’obtiendront rien de moi, je les excommunie.
Le prélat rapporte les paroles à Bertrand du Guesclin. Il se met à rire en voyant la frayeur du cardinal et le rassure.
— Votre Excellence, je ne vous en veux pas, car vous n’êtes que le messager de votre pape. Je vais rassembler mes soldats et leur dire qu’ils ne recevront aucun florin de votre part. Je vous aurai prévenu de la suite. Écoutez les plaintes, maintenant, de vos campagnes.
La colère gronde dans les rangs. Maintenant, sans retenue, les mercenaires se répandent dans les campagnes. Ils pillent les réserves des paysans, volent leur bétail, leurs vins, les outres d’huile et s’accaparent indûment de leur argent. Le pape, en voyant leurs exactions, acquiesce. Il demande au prélat de faire arrêter ces saccages. Le cardinal arrive auprès de Bertrand du Guesclin.
— Général, nous vous implorons de faire cesser les exactions de vos hommes dans les campagnes. Je reviendrai demain vous apporter l’argent.
Le lendemain matin, le prélat donne à Bertrand du Guesclin, les deux cent mille florins d’or et une bulle qui annule l’excommunication de ses soldats. En plus, il ordonne l’absolution à toute l’armée pour leur croisade contre les Infidèles. Avant de partir, le général demande au prélat l’origine de cet argent.
— Expliquez-moi, Monseigneur ! Comment a-t-il fait pour rassembler autant d’argent en si peu de temps, lui qui ne voulait rien nous donner ?
— Général, l’argent a été collecté, derechef, sur les gens de la ville sur son ordre.
Bertrand du Guesclin est ulcéré. Il s’énerve et devient rouge de colère et il répond brutalement au prélat.
— Je vois l’Église pleine de malhonnêteté et de déloyauté. Je ne veux pas de cet argent prélevé sur le peuple d’Avignon. Je veux celui du pape et de ses cardinaux. Rapportez-moi, demain, les deux cent mille florins d’or du trésor de l’Église, sinon je détruis tout autour de moi ! Que l’argent soit restitué à ces pauvres gens. Que le pape ne leur réclame rien après mon départ. Si je l’apprenais, plus tard, je reviendrai de telle sorte que le pape en sera courroucé et irrité. Dites-le, bien, à Sa Sainteté….. »
Si vous souhaitez lire l’intégralité de cet extrait et sa suite, vous pouvez précommander ce livre. Osez rêver ! Un grand merci à vous tous.
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