EVEN OU JEAN CHARUEL SEIGNEUR DE PENHOET

EVEN OU JEAN CHARUEL SEIGNEUR DE PENHOET

EVEN CHARUEL, chevalier, seigneur du Guérande et de Kergoallon, Paroisse de Plouëgat, du Menez, Paroisse du Guerlesquin, de Kerahel, Paroisse de Botsorhel, de Lesenor, Paroisse de Ploulec’h, Évêché de Tréguier, paraît avoir été fils de Henry, l’un des chevaliers de la baillie de Tréguier, qui devait le service à l’ost du Duc en 1294.

On retrouve le même Henry, témoin en 1320, du contrat de mariage d’Alain de Rohan avec Jeanne de Rostrenen. Even scella, en 1338, l’acte de partage donné par Hervé de Léon à Amice sa sœur (D. Morice, T, I., pr. col. 1394); contribua, en 1342, à la défense de Rennes. Il fut blessé et fait prisonnier à la bataille des 30 et envoyé, l’année suivante, en Angleterre, pour traiter de la rançon de Charles de Blois.

Choisi, en 1357, pour négocier la prolongation de la trêve conclue à Bordeaux, il se distingua en Normandie à la bataille de Cocherel, gagnée, en 1364, par du Guesclin, sur les armées d’Angleterre et de Navarre, commandées par Archambault de Grailly, captal de Buch en Gascogne, et releva an plus fort de la mêlée , la bannière de du Guesclin, plusieurs fois abattue.

Il est encore cité, en 1369, en qualité de commissaire, pour recevoir à Vitré des montres de gens d’armes, et son nom disparaît ensuite de l’histoire. On retrouve seulement un Guillaume Charuel, écuyer, en 1415, et un Alain Charuel, en 1420, parmi les hommes d’armes du sire de Rieux. L’un de ceux-ci pourrait être père ou frère de Marguerite Charuel, femme de Jean sire de Penhoët, vicomte de Fronsac et amiral de Bretagne en 1404.

Béatrix de Penhoët, fille des précédents, porta par mariage les seigneuries des Charuel dans la maison de Boiséon, qui les a transmises aussi par mariage aux du Parc-Locmaria, d’où elles ont passé aux Quemper de Lanascol.

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