MON ROMAN HISTORIQUE 3: BERTRAND DU GUESCLIN EN ESPAGNE 1365 – 1369
Chers lecteurs, chers amis
Après le siège de Magallón et l’assassinat de Blanche de Castille et pour continuer ma campagne de promotion de mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369 », je vous propose un nouvel extrait : La mort d’un roi au cœur de pierre.
En 1369, Pierre Ier le cruel, roi de Castille, fuit devant l’avancée de son demi-frère, Henri Trastamare soutenu par l’armée de mercenaires de Bertrand du Guesclin. Il part chercher de l’aide auprès de son ami, l’émir de Grenade puis, traverse la Méditerranée pour rencontrer le sultan des Mérinides. Il tente une dernière bataille pour retrouver sa couronne : la bataille de Montiel, le 14 mars 1369.
Elle sera déterminante pour son avenir. Mais, ce jour-là, il est défait et se réfugie dans la forteresse de Montiel, située non loin du champs de bataille. Encerclé et surveillé par les troupes de Bertrand du Guesclin, Pierre n’a aucune autre solution que de sortir du château par la ruse.
Le château de Montiel, appelé l’Étoile, et la ville
Mais, dans la nuit, il est surpris et fait prisonnier par un capitaine français. Emmené de force dans sa tente, il rencontre son demi-frère. Il s’ensuit un duel dont un seul en sortira vivant.
Maintenant l’extrait :
« Don Pèdre et quelques seigneurs de sa Cour quittent la forteresse par une nuit claire. Ils descendent le seul chemin dans un profond silence. Les chevaux sont tenus par la bride. Mais, le bruit des sabots, sur les cailloux, attire l’attention des gardes du Bègue de Vilaines. Ils lui rendent compte silencieusement. Il leur ordonne de ne pas intervenir et de les laisser passer. Au moment où il met le pied à l’étrier, pour monter sur son destrier, Le Bègue de Vilaines le saisit par le bras et l’arrête. Afin de se détacher de l’emprise du Français, don Pèdre sort sa dague pour le tuer. Mais, celui-ci s’aperçoit aussitôt de son geste. Il lui saisit brutalement le poignet et le tord. La douleur étant excessive, il lâche prise et la dague tombe au sol. Tous les seigneurs de sa cour sont stoppés par les gardes. Pris au piège, il explique au capitaine.
— Que vous soyez, chevalier, baronnet ou écuyer vaillant ! Souvenez-vous des devoirs que vous impose votre qualité; je suis le roi, gardez-vous bien de me livrer à Henri, mon déloyal frère, il me tuera cruellement et vous serez responsable ! Votre réputation de loyal chevalier en sera tachée. Vous serez déshonoré.
— Ex-roi ! Je connais les règles de la chevalerie, car je suis Le Bègue de Vilaines, chevalier de Bertrand du Guesclin et un proche du roi. Vous êtes mon prisonnier. Je vais prévenir votre frère.
Aussitôt averti, le roi s’habille, s’arme et sort de sa tente. Suivi de près par Bertrand du Guesclin et ses amis, il pénètre dans le pavillon du capitaine. Don Pèdre, désappointé, est surpris ; il ne reconnaît pas son demi-frère. Il interpelle l’assemblée des seigneurs présents.
— Lequel d’entre vous est Henri, mon demi-frère, ce bâtard ?
— C’est moi, Pierre, tu ne me reconnais pas depuis tant d’années passées à vouloir m’arrêter et me tuer.
— Ah ! C’est toi, Henri, le bâtard alors que moi, je suis le fils légitime de notre père.
Furieux, il s’échappe de la garde qui l’entoure, tire la dague de l’écuyer qui le surveille et se jette sur son frère en hurlant.
— Traître ! Faux frère ! Tu auras au moins l’avantage aujourd’hui de mourir de mes propres mains. Je t’empêcherai de pousser ton infidélité et ta révolte contre moi jusqu’à verser la dernière goutte de mon sang.
Henri ne recule pas devant son demi-frère. Il lui croche son pied. Tous deux tombent à terre. Ils se battent férocement dans la poussière. Henri se trouve en dessous de son frère. Bertrand du Guesclin intervient et ordonne à ses capitaines et aux seigneurs de don Pèdre de séparer les éternels ennemis.
— Laisserez-vous deux rois s’entretuer ? Relevez-les et séparez-les tout de suite. Ils en ont assez fait.
Pierre est attrapé et tenu par les siens, la dague en avant. Au moment où, il tente de nouveau de s’échapper des bras de ses chevaliers, Henri bondit sur lui, coutelas en main, et lui tranche la gorge. Don Pèdre tombe raide mort sur le sol. Henri regarde sa dague ensanglantée. Épouvanté par cet acte fratricide, il la laisse tomber de ses mains. Maintenant, il est affligé de voir son frère gisant au milieu d’une mare de sang. Il ne voulait pas le tuer dans une tente, mais sur le champ de bataille pour en tirer les honneurs de la guerre. C’est ainsi, le mal est fait… »
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Je vous remercie par avance de votre participation à la publication de mon premier roman historique qui me tient à cœur, car je ne veux qu’une chose : « faire revivre ces héros qui se sont battus pour que la liberté demeure ».
nb: image Henri Trastamare anticipe le coup de poignard de son demi-frère et lui tranche la gorge. ( site espagnol )