ISABELLE DE FRANCE, MÈRE D’ÉDOUARD III
Normal Sophie Marceau en Isabelle de France: les 2 brillent par leur beauté
Isabelle de France (v. 1295 à Paris – 22 août 1358), reine d’Angleterre, est la seule fille parmi les enfants survivants du roi de France Philippe IV le Bel et de son épouse Jeanne de Champagne, reine de Navarre. La reine Isabelle est connue à son époque pour sa beauté, son habileté diplomatique et son intelligence. Elle est reine en tant qu’épouse d’Édouard II d’Angleterre.
Isabelle vient en Angleterre à douze ans, dans une période de conflit grandissant entre le roi et la puissante faction des barons du royaume : son nouvel époux comble notoirement de grâces son favori le comte de Cornouailles, Piers Gaveston, au détriment des anciennes familles du royaume. Cependant, Isabelle apporte son soutien à son mari dans ces premières années, usant de ses relations avec la cour de France pour asseoir du même coup sa propre autorité dans son pays d’adoption. Après la mort de Gaveston en 1312 entre les mains des barons, Édouard choisit un nouveau favori, Hugues le Despenser le Jeune, et tente de se venger : il en résulte la guerre des Despenser en 1322, et une période de répression à l’intérieur du royaume. Isabelle ne peut accepter le nouveau favori. En 1325, le couple royal est au bord de la rupture.
Voyageant en France sous le prétexte d’une mission diplomatique, Isabelle entame une relation adultérine avec le baron de Wigmore, Roger Mortimer.
Isabelle et Mortimer
Tous deux conviennent de déposer Édouard et de se débarrasser de la famille Despenser. En 1326, la reine revient en Angleterre avec une petite armée de mercenaires. Isabelle dépose Édouard et devient régente au nom de son fils aîné, proclamé roi sous le nom d’Édouard III. Beaucoup supposent qu’Isabelle est par la suite l’instigatrice de l’assassinat de son mari. Le gouvernement d’Isabelle et de Roger Mortimer commence à chanceler.
En 1330, Édouard III dépose Mortimer à son tour, reprend son pouvoir et fait exécuter l’amant de sa mère. La reine n’est pas poursuivie et vit encore longtemps entourée de beaucoup de considération, mais loin de la cour d’Angleterre, jusqu’à sa mort en 1358. Au fil du temps, Isabelle devint une figure de « femme fatale » dans la littérature, habituellement représentée comme une femme belle, mais cruelle et manipulatrice.