SIRE DE DURAS

SIRE DE DURAS

La branche ducale de Duras appartient à la maison de Durfort, dont les possessions, dès le XIe siècle, s’étendaient de l’Agenois (Duras) et du Quercy, jusqu’à Narbonne. Foulques de Durfort, seigneur du château de Durfort, au diocèse de Narbonne, vivait vers l’an 1050.

Les seigneurs de Clermont et de Duras, marquis de Blanquefort, comtes de Rauzan, en 1625, puis de Montgommery, barons de Pujols, de Cypressac et de Laudrouet, créés, en 1609, marquis, puis, en , ducs de Duras, pairs de France, sont connus en Quercy par un grand nombre de chartes isolées dont la plus ancienne est de l’année 1063 ; mais leur filiation n’est établie d’une manière certaine qu’à partir de l’année 1305, époque à laquelle vivait Arnaud de Durfort, co-seigneur de Clermont, époux de Marquise, Marquèse ou Marquesie de Goth ou Gout, fille d’Arnaud-Garcie de Goth, vicomte de Lomagne et d’Auvillars, et nièce du pape Clément V. Ce fut par suite de ce mariage que la maison de Durfort hérita de Bertrand de Goth pour les terres de Duras, de Blanquefort, de Puyguilhem et de Monségur.

Cette branche, dont les auteurs figuraient parmi les hauts barons de la Guyenne, est intervenue dans toutes les affaires importantes de cette province, aussi bien du temps de la domination des Plantagnêts que par la suite, après son rattachement au domaine royal, et les seigneurs de Duras ont souvent figuré dans les traités conclus entre ces deux puissances

 

  • un sénéchal de Guyenne au service du duc de Guyenne (également par ailleurs roi d’Angleterre,

 

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